Le végétal et l’animal - avec une quarantaine d’espèces en liberté dans le parc et une centaine d’oiseaux dans la serre - donnent au site un cadre magnifique et forment, avec la demeure, un écrin propice au travail de la vigne.Avant qu’Henri Fabre Senior ne rachète La Clapière en 1928, le site avait été visité par la reine Victoria en 1892, écrivant ainsi les premières lignes d’une histoire riche d’anecdotes et portée de symboles. C’est d’ailleurs une autre Victoria, Constant, la belle-mère d’Henri, qui reprend les rênes en 1928 de ce château pour lequel elle avait eu un coup de coeur en 1892 juste avant sa rencontre avec la Reine Victoria.Elle y vivra 60 ans de passion et décéda en 1988 à 104 ans. En 1955 le Château fut consacré Cru Classé et entra ainsi dans l’élite des 18 crus classés de Provence.Quand Henri Fabre, petit-fils de son homonyme Henri, reprend l’affaire avec Bruno Bartalli, en 2006, il y a là un sacré challenge pour redonner au château une vraie dimension et sa juste place parmi les grands domaines de Provence. Les deux complices décident de faire renaître La Clapière, en la restaurant à l’original, complétant l’édifice notamment par une Cave boutique de vente original et un Musée dédié à la Reine Victoria.Le Château de la Clapière vit en réalité une nouvelle jeunesse, comme porté par un élan nouveau que symbolisent les cuvées Violette, la Clapière ou Victoria de la Clapière. Tout y est bon en bouche, et les prix récoltés lors des concours en font écho. Si, comme ailleurs en Provence, le rosé garde la partbelle, le rouge obtient déjà d’excellents résultats. Le Château de la Clapière atteint une nouvelle dimension, avec cette évolution permanente, ce mouvement qui raconte une histoire, symbolisée par une grappe de raisin, et toute cette passionnante aventure écrite depuis les origines. Tant qu’il y a la passion… pas de clap de fin pour la Clapière !