« Au début c’était un peu un “bric à brac” monté avec des cabanes, puis des stands posés comme ça, et maintenant la présentation a évolué à l’image des antiquaires qui sont de plus en plus sollicités comme décorateurs d’intérieur. » Galeries calibrées et colorées, stands visuellement travaillés, dénomination anglicisée (Art Fair), ces dernières années le salon du vieil-Antibes a opéré une mutation pour coller à la réalité d’un rendez-vous des chineurs d’antiquités devenu aussi, sur ses 20 jours d’exposition continue, un haut lieu de l’art moderne. A l’origine de cette métamorphose, une anecdote. Celle de Jean Gismondi (initiateur du Salon avec Claude Ammirati), arrivé un jour avec un tableau contemporain au dessus d’une commode Boulle. Depuis, le Salon fonctionne grâce à un savant « système de juxtaposition » explique Gilbert Gay-Parme. A chaque édition sa nouvelle strate et un « nouveau virage » annoncé en 2014 « avec l’arrivée d’un des plus grands marchands d’art contemporain, Guy Pieters, et celle de la photographie contemporaine (Mouvement CoBrA et pop art). » A leurs côtés sont d’ores et déjà annoncés des oeuvres de Nicolas de Staël, Yves Klein, Manguin, Rembrandt ou encore Niki de Saint-Phalle. « Mais la brocante reste l’âme du Salon! » affirme M. Gay-Parme. Avec en guise de clé de voûte de cet esprit originel : « Toujours la même organisation, avec une association à but lucratif et des personnes qui ne se mettent pas en avant et sont discrètes.» « Au début c’était un peu un “bric à brac” monté avec des cabanes, puis des stands posés comme ça, et maintenant la présentation a évolué à l’image des antiquaires qui sont de plus en plus sollicités comme décorateurs d’intérieur. » Galeries calibrées et colorées, stands visuellement travaillés, dénomination anglicisée (Art Fair), ces dernières années le salon du vieil-Antibes a opéré une mutation pour coller à la réalité d’un rendez-vous des chineurs d’antiquités devenu aussi, sur ses 20 jours d’exposition continue, un haut lieu de l’art moderne. A l’origine de cette métamorphose, une anecdote. Celle de Jean Gismondi (initiateur du Salon avec Claude Ammirati), arrivé un jour avec un tableau contemporain au dessus d’une commode Boulle. Depuis, le Salon fonctionne grâce à un savant « système de juxtaposition » explique Gilbert Gay-Parme. A chaque édition sa nouvelle strate et un « nouveau virage » annoncé en 2014 « avec l’arrivée d’un des plus grands marchands d’art contemporain, Guy Pieters, et celle de la photographie contemporaine (Mouvement CoBrA et pop art). » A leurs côtés sont d’ores et déjà annoncés des oeuvres de Nicolas de Staël, Yves Klein, Manguin, Rembrandt ou encore Niki de Saint-Phalle. « Mais la brocante reste l’âme du Salon! » affirme M. Gay-Parme. Avec en guise de clé de voûte de cet esprit originel : « Toujours la même organisation, avec une association à but lucratif et des personnes qui ne se mettent pas en avant et sont discrètes.»