Carros, historique et moderneLe village offre à ses visiteurs un panorama saisissant sur toute la plaine du Var et jusqu’aux sommets du parc national du Mercantour grâce à sa position perchée, à 400m d’altitude sur un piton rocheux. Si le vieux village est clairement médiéval, le patrimoine local remonte jusqu’à l’antiquité romaine et toute la cité est chargée d’histoire et de trésors, à l’image de l’église Saint-Claude qui abrite une belle collection d’objets reliquaires. Mais n’allez pas croire que Carros est uniquement tournée vers le passé ; c’est au contraire une commune résolument moderne et le château du XIIème siècle qui la domine est comme le trait d’union entre hier et aujourd’hui. Entièrement et élégamment réhabilité, il est en effet devenu le Centre International d’Art Contemporain (CIAC). Un musée gratuit qui propose des expositions permanentes et temporaires mettant en valeur la création artistique azuréenne. Jusqu’au 28 août, on peut ainsi y découvrir «Un + Uno», une association originale, deux à deux, d’artistes de Carros et de sa ville jumelée au-delà des Alpes, San Giustino.A la rencontre de ContesVenez découvrir cette commune dont le village est sans doute l’un des plus vieux de l’arrière pays niçois. Français depuis 1860, il abrita jadis une importante usine de chaux et ciment qui était si dynamique qu’elle justifia la liaison par tramway avec Nice. On passe un agréable moment, aujourd’hui, en flânant à la rencontre de ses monuments. D’abord à travers les ruelles du vieux village où l’on distingue parfois le monogramme du Christ sur un linteau. Place de la République, observez aussi le blason sculpté sur la fontaine de la fin du XVIème siècle. Ce ne sont pas les armoiries actuelles de la commune, mais certainement un blason plus ancien. L’église Sainte-Marie-Madeleine est légèrement antérieure, construite en 1575, puis elle a bénéficié de plusieurs remaniements dont un, en 1666, qui lui a adjoint son choeur et qui a vu l’intégration de la dernière tour de l’ancien rempart du XIIIème siècle, transformée alors en clocher.Enfin, ne manquez pas l’une des curiosités du département : le moulin à fer qui est l’un des derniers outils du Moyen-Age encore en fonctionnement. Daté des XIIIème et XIVème siècles, il fonctionne grâce à la force motrice de l’eau et propose à l’étage la reconstitution d’une cuisine contoise typique en 1900. Un second moulin, le moulin à huile de Laouza est lui aussi toujours utilisé, de décembre à mars. Son étage présente également d’intéressants éléments de patrimoine touchant à la fabrication de l’huile d’olive. Carros, historique et moderne Le village offre à ses visiteurs un panorama saisissant sur toute la plaine du Var et jusqu’aux sommets du parc national du Mercantour grâce à sa position perchée, à 400m d’altitude sur un piton rocheux. Si le vieux village est clairement médiéval, le patrimoine local remonte jusqu’à l’antiquité romaine et toute la cité est chargée d’histoire et de trésors, à l’image de l’église Saint-Claude qui abrite une belle collection d’objets reliquaires. Mais n’allez pas croire que Carros est uniquement tournée vers le passé ; c’est au contraire une commune résolument moderne et le château du XIIème siècle qui la domine est comme le trait d’union entre hier et aujourd’hui. Entièrement et élégamment réhabilité, il est en effet devenu le Centre International d’Art Contemporain (CIAC). Un musée gratuit qui propose des expositions permanentes et temporaires mettant en valeur la création artistique azuréenne. Jusqu’au 28 août, on peut ainsi y découvrir «Un + Uno», une association originale, deux à deux, d’artistes de Carros et de sa ville jumelée au-delà des Alpes, San Giustino. A la rencontre de Contes Venez découvrir cette commune dont le village est sans doute l’un des plus vieux de l’arrière pays niçois. Français depuis 1860, il abrita jadis une importante usine de chaux et ciment qui était si dynamique qu’elle justifia la liaison par tramway avec Nice. On passe un agréable moment, aujourd’hui, en flânant à la rencontre de ses monuments. D’abord à travers les ruelles du vieux village où l’on distingue parfois le monogramme du Christ sur un linteau. Place de la République, observez aussi le blason sculpté sur la fontaine de la fin du XVIème siècle. Ce ne sont pas les armoiries actuelles de la commune, mais certainement un blason plus ancien. L’église Sainte-Marie-Madeleine est légèrement antérieure, construite en 1575, puis elle a bénéficié de plusieurs remaniements dont un, en 1666, qui lui a adjoint son choeur et qui a vu l’intégration de la dernière tour de l’ancien rempart du XIIIème siècle, transformée alors en clocher. Enfin, ne manquez pas l’une des curiosités du département : le moulin à fer qui est l’un des derniers outils du Moyen-Age encore en fonctionnement. Daté des XIIIème et XIVème siècles, il fonctionne grâce à la force motrice de l’eau et propose à l’étage la reconstitution d’une cuisine contoise typique en 1900. Un second moulin, le moulin à huile de Laouza est lui aussi toujours utilisé, de décembre à mars. Son étage présente également d’intéressants éléments de patrimoine touchant à la fabrication de l’huile d’olive.