Sophrologie : un pas vers l’épanouissement Permettre de se découvrir, d’avoir confiance en soi et de développer son potentiel inné, tels sont les objectifs de la sophrologie. Entretien avec Yoann Berteotti, co-directeur pédagogique de l’Ecole de Sophrologie Caycédienne Nice 2. Yoann Berteotti co-directeur pédagogique de l’ESCN2. Qu’est-ce que la Sophrologie ? C’est une méthode scientifique inventée dans les années 60 par Alfonso Caycedo, qui propose d’aider chacun à dévoiler sa conscience. En revenant à son corps, en effectuant un travail centré sur soi, la personne va se découvrir autrement, dévoiler ses capacités à l’état latent et s’investir dans ses projets avec plus de sens. Comment cette méthode peut-elle venir en aide aux étudiants ? Les étudiants sont dans la course aux objectifs, que ce soit parce qu’il y a des enjeux en terme de projets professionnels, une pression familiale, une pression de l’éducation... Tout cela contribue à les mettre à distance de leur corps et d’eux-mêmes. Ils sont beaucoup dans le mental et du coup, loin de leurs potentialités. La sophrologie va leur permettre d’accéder, chacun à leur façon, à une image plus valorisée d’eux- mêmes, à plus de confiance. A partir de là, ils vont pouvoir se projeter autrement dans un examen, une année universitaire, en ayant le sentiment d’agir sur ce qui va leur arriver. La sophrologie aide aussi les personnes qui ont des difficultés à prendre la parole en public. Concrètement, comment se déroule une séance de sophrologie ? D’emblée, on propose de mettre de côté les pensées dérangeantes et de revenir au corps, à une présence à soi. Au travers d’exercices particuliers de concentration, dans une posture assise, la personne va pouvoir repérer comment elle fonctionne, et découvrir un certain nombre de résistances et d’à priori sur elle-même. Le stress, par exemple, est une fonction vitale nécessaire. Mais il devient une force déstructurante lorsqu’on lui attribue un jugement de valeur. Lorsqu’une situation est vécue, par exemple, comme une menace, alors que cela n’a aucun rapport avec la réalité.