Bien s’orienter Pas facile de toujours savoir quel métier on aimerait faire, et pour quelles études on est fait. Heureusement, il existe des pistes efficaces pour vous aider à faire le bon choix. Pour choisir son parcours d’étude, un bilan d’orientation peut être une aide précieuse. Le point avec Nadine Gougnaud, psychopédagogue et fondatrice d’Espace Motivation Orientation (EMO). Qui est concerné par un bilan d’orientation ? Les élèves dès la 3eme, et jusqu’en terminale, et même, des étudiants post-bac qui ne savent toujours pas ce qu’ils veulent faire. Et il y a aussi les enfants qui sont en échec scolaire. Quels sont les principaux obstacles à une orientation réussie ? Ils sont multiples. Il y a la difficulté à avoir un projet, le manque d’information ou au contraire, trop d’information, la pression de l’entourage, celle de la société, une insuffisance de soutien à l’école... Et surtout, le doute sur soi et la difficulté à bien se percevoir. Bien souvent, des jeunes vont se fermer à des filières alors qu’ils en ont tout à fait les capacités, mais ils ont tellement de peurs qu’ils vont aller sur des projets lambda qui, à terme, ne seront pas motivants pour eux. Comment se déroule le bilan d’orientation concrètement ? Cela dure de quatre à six séances. Au-delà des tests, il y a un gros travail de discussion pour découvrir la personnalité du jeune, pour réfléchir sur ses goûts, ses aspirations, ses désirs, et aussi sur ses peurs, ses angoisses, ses doutes. On travaille sur son sentiment d’efficacité personnelle pour lui redonner confiance. On démystifie les écoles et les filières. Et on l’amène à bien comprendre les différents métiers, avec des vidéos notamment. Bien souvent, les jeunes n’ont que des stéréotypes en tête. Enfin, on les accompagne jusqu’au bout, pour trouver une école par exemple, et jusqu’à l’inscription et plus si besoin. Quels tests utilisez-vous ? On utilise le test Golden, un questionnaire de 2ème génération qui fait apparaître votre type psychologique, le test Holland, fiable au niveau de la psychométrie, ainsi qu’un autre test qui fait ressortir les intérêts du jeune par secteur d’activité. Nous croisons ensuite ces trois questionnaires pour faire émerger des filières et des professions qui pourraient lui correspondre.